Publié dans Société

Ambilobe - La reconstruction de la digue en marche

Publié le lundi, 11 novembre 2024

La reconstruction de la digue d’Ambilobe, endommagée par le cyclone Gamane, a débuté vendredi dernier. Les travaux visent à rétablir cette infrastructure avant le 15 décembre 2024, selon un communiqué du ministère de l’Industrie et du Commerce. Cette digue joue un rôle clé dans la protection de la plaine de Basse Mahavavy, une zone agricole stratégique pour la production de riz et de canne à sucre. D'après le ministère, l’infrastructure en reconstruction atteindra une profondeur de 12 mètres, garantissant ainsi une meilleure résistance face aux futures intempéries. Cette digue a une longueur de 23 km. Environ 150 mètres ont été endommagés et nécessitent une réparation immédiate. Le chantier a été confié à l’entreprise Colas, sélectionnée pour son expertise et ses équipements adaptés à une intervention rapide. 

Le Premier ministre Ntsay Christian, qui suit de près l’évolution des travaux, a d’ailleurs souligné la capacité de cette société à respecter le délai fixé. La plaine de Basse Mahavavy est une zone agricole importante pour l’économie locale. Parmi les 18.000 hectares de terres irrigables, près de 47 % sont consacrés à la riziculture, tandis que les 53 % restants sont réservés à la production de canne à sucre. Cette Région fait vivre des milliers d’agriculteurs, et toute interruption de l’irrigation, notamment en raison de l’endommagement de la digue, pourrait avoir des répercussions sur la production agricole et les familles qui en dépendent. 

Il convient de rappeler que la reconstruction de cette digue intervient à la suite d'une série d’actions initiées par le Gouvernement pour résoudre les problèmes affectant l’usine de production de sucre d’Ambilobe. Le 14 septembre 2024, le ministre de l’Industrialisation et du Commerce, Ralambofiringa David, s’est rendu sur le site pour évaluer les dégâts causés par le cyclone et proposer des solutions de réparation. Le ministre a ensuite présenté un rapport détaillé au Président de la République et au Premier ministre. L’objectif est de restaurer au plus vite cette infrastructure, essentielle pour garantir la sécurité des terres agricoles et la stabilité de la production.

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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